Suite page Qigong
- enacolombi
- 25 avr. 2024
- 1 min de lecture

Comment la pratique du Qi Gong peut se coordonner à celle de la marche ?
Il me semble qu’elle peut s’y prêter naturellement, la marche offre à la pratique gestuelle une opportunité particulière qui facilite la découverte de ces moments où quelque chose peut nous surprendre, que ce soit dans le domaine des idées ou dans l’observation d’un paysage, naturel ou pictural, une lecture d’un poème ou l’action, geste d’une personne ou d’un animal. Un étonnement qui suspend la pensée encore hésitante et qui laisse entrevoir une brèche dans nos certitudes, nos habitudes, nos croyances.
L’esprit emprunte alors un passage dérobé, et qui délicatement abandonne en nous une impression furtive qui se dérobe dès que nous reprenons la marche et la raison, son analyse : le pied de nez de l’âme !
Oui, d’accord, mais le Qi Gong dans tout ce charabia, c’est quoi ?
Un Gong, pour donner l’idée d’affinement, voir d’alchimie, et un Qi, celui d’un souffle léger ou lourd. Lourd, un souffle ? Moi, je l’imagine léger comme une plume, un souffle , cela n’a pas de forme !
Ah, ces certitudes tellement ancrées dans l’esprit de chacun que la réalité devient impossible à approcher, l’a-t-elle d’ailleurs jamais été ?
Regardez ce sentier devant vous, là, juste devant, une lumière qui s’aperçoit à travers les arbres dans la nuit tombante, un son de martellement, un rougeoiement et des étincelles, qui guident le randonneur attardé vers la chaleur d’une sensation dont il ignore le nom mais qu’il a toujours même inconsciemment cherchée.
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